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VOYAGE AU BRESIL - Cachoeira

Souvenir d'un voyage de rêve,

 1ère place au  concours de la meilleure succursalle nationale Renault 

Destination Initiale Cancún  

ville mexicaine située dans l'État du Quintana Roo, au nord-est de la péninsule du Yucatán

Les premiers membres du personnel partentdurant plusieurs semaines en destination de Cancún 

 Séisme de 2006 dans le golfe du Mexique. 

Suite à ce séisme, notre voyage est reporté ultérieurement, toujours dans l'espoir de partir pour le MEXIQUE, ce qui ne se fera pas vu la situation. Nous apprendrons que notre voyage est programmé en avril 2006, pour une autre déstination : le BRÉSIL, ce qui nous réjouit encore plus...!!

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Ci dessous, vous allez découvrir les endroits que nous avons visité, avec regret, je vous poste des photos trouvées sur le net, car suite à un plantage de mon ordinateur,  nous avons  perdu tous nos souvenirs photographiques de ce pays magnifique.

Cachoeira est classée monument national depuis 1971.

Nous reprenons le bus pour traverser le pont, pour et visiter Cachoeira et faire notre pose déjeuner, le temps est incertain, mais il ne pleut pas a nouveau..

Ville

Située à environ 120 km de Salvador, dans l’Etat de Bahia, Cachoeira est une ville bordée par le rio Paragaçu, elle est l’une des villes bahianaises qui a le plus préservé son identité culturelle et historique, considérée comme étant un monument national du Brésil depuis 1971, ce qui en fait l’un des principaux itinéraires touristiques de l’État.

Il s’agit d’une cité coloniale qui a gardé ses maisons datant du 17ème siècle et qui trône au cœur du Recôncavo Baiano, une région très fertile qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du Brésil notamment grâce à la culture du tabac et de la canne à sucre, grâce à son climat principalement tropical, avec des saisons bien définies. Situé dans une région géographiquement composée de vallées et de montagnes, est au niveau de la mer et est baigné par la rivière Paraguaçu.

La ville qui abrite différents monuments à découvrir. Parmi eux, on peut citer

  • la casa de Camara,
  • le couvent do Carmo, 
  • la fondation Hansen Bahia,
  • l’église du Tiers Ordre des carmélites,

Au fil de mes recherches pour retrouver les lieux que nous avions visités, je vous ai mis d'autres monuments, qui ont été restauré pour mettre en avant le Patrimoine Culturel et Historique de la Ville.

Camara e cadeia

 La Mairie de Cachoeira "" CASA de CAMARA E CADEIA""

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Classé come structure historique par l'Institut national du patrimoine historique et artistique en 1938 sous le numéro d'inscription  199

est le bâtiment municipal date XVIIIe siècle, situé sur la Praça da Aclamaçao, la place publique. La construction a commencé en 17200 et terminée en 1712, suite à la création de Cachaeora par la charte royale de 1693.  Il a ete utilisé par les Forces de l'Indépendance brésilienne en 1822 pendant la Guerre d'Indépendance du Brésil..

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Le bâtiment est constitué de deux étages et d'un large escalier pyramidal en pierre. L'étage est rectangulaire avec un toit en croupe ; au premier niveau, on y trouve deux cellules de prison

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et l'escalier pour accéder au second étage qui comportent aussi deux cellules pour les détenus de la Haute Société et des pièces servant de bureaux municipaux. Les portes et les fenêtres sont irrégulières, celles du deuxime étages ont des balconnets en fer, installé au 19e siècle, en même temps que les encadrements de fenêtres à guillotine, en remplacement de simples volets.​​​​​​​​​​​​​​

La CASA de CAMARA E CADEIA, fait face à un large boulevard qui mène au fleuve Paraguaçu et à une vue sur la municipalité de Sao Felix sur la rive opposée.,

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de mémoire, nous avons du aussi visitée cette maison qui se trouve juste en face, il y avait de l'artisant à l'intérieur.

Je viens de trouver m a réponse, ce fut  le Musée régional et le bureau technique de l' IPHAN

Maison de ville de la première moitié du XVIIIe siècle, elle se distingue par ses caractéristiques architecturales, étant l'une des résidences les plus riches et les plus imposantes de Bahia. Il est divisé en magasin, mezzanine (avec hauteur de plafond réduite) et rez-de-chaussée. Outre la fonction d'abriter les produits du magasin lors des crues du fleuve Paraguaçu, la mezzanine avait une fonction défensive, à en juger par les meurtrières (étroites crevasses ouvertes dans les murs à travers lesquelles les envahisseurs étaient combattus) dirigées vers la place. Deux petites boutiques, à différents niveaux au dernier étage, sont reliées au corps central, par une véranda en forme de "L". Il convient de noter les plafonds à caissons, ainsi que les encadrements de fenêtres à panneaux sur la façade et les placards décorés dans les salles où les visiteurs étaient reçus et où se déroulaient les fêtes et les banquets. 

Le Sobrado Praça da Aclamação, n° 4, à Cachoeira-BA

Description: Installé dans la première moitié des sept cents, il se distingue dans l’ensemble par ses caractéristiques architecturales, étant l’une des résidences les plus riches et les plus imposantes de Bahia. Le parti adopté est typiquement cachoeirano, avec boutique, surmagasin (pied droit réduit) et chaussée noble. En plus de la fonction d’abriter les produits du magasin au moment des inondations de paraguassú, la maison avait une fonction défensive, à en juger par les flèches pointées sur la place. La particularité de son agence est l’existence de deux magasins, à différents niveaux, qui, au dernier étage, s’articulent au corps central, à travers un balcon en « L ». Sa façade est monumentale, encadrée par des coins en pierre et une corniche robuste. Au rez-de-chaussée, portada avec voludades marque l’accès principal, chargé par 3 portes. À l’étage noble, des fenêtres déchirées avec une balustrade en fer marquent la composition. Se distinguent les plafonds en caisse des salles, avec des peintures en maçonnerie à la réception des visites et des banquets, ainsi que les cadres rembourrés de la façade et les armoires encastrées décorées.
Source : Iphan.

 

Le complexe de l'église et du couvent de Notre-Dame du Mot Carmel et la maison de prière du Tiers-Ordre carmélitain siègent à gauche de la mairie.

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Le CONJUNTO DO CARMO, formé par le couvent et l’église du Tiers-Ordre du Carmo,

a une valeur historique et monumentale remarquable. Il est situé sur la place de l’Aclamation, une région répertoriée par IPHAN. La construction est de style baroque, l’intérieur de l’église est recouvert de panneaux de tuiles dorées et portugaises. Il abrite également des images en bois de Macao. Le bâtiment du couvent a déjà accueilli le Palais de la Chambre, la Monnaie, la caserne, la pension et même l’hôpital. Actuellement, l’espace, qui a subi une rénovation majeure en 1981, est occupé par une auberge et un centre de congrès.

Fondation hansen

Fundaçao Hansen Bahia

Karl Heinz Hansen (1915-1978) . Il est venu au Brésil en 1950, a travaillé à São Paulo et, plus tard, amoureux de la culture bahianaise, s'est installé à São Félix, où il a adopté le nom de Hansen-Bahia.

 Le musée de cette fondation présente des peintures et des gravures sur bois expressives de Hansen, dont nombre témoignent de l’influence de la sculpture sur bois traditionnelle de Cachoeira.

D'après le Routard ⇒ En mars 2010 le musée Fundaçao Hansen Bahia a gagné un nouvel espace plus adapté et il dispose désormais de 480 m² pour ses expositions et activités. Le musée propose de nombreuses peintures et xylogravures de l’artiste d’origine allemande, toutes inspirées par la misère de la condition humaine.

Le musée était initialement installé dans la maison natale d’un autre personnage illustre de Cachoeira, Ana Nery, infirmière volontaire dont l’engagement durant la guerre du Paraguay (années 1860) préfigura l’action de la Croix Rouge.

Ce remarquable bâtiment fut la maison natale de l’héroïne brésilienne Ana Nery,

qui organisa le corps des infirmières pendant la guerre du Paraguay.

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C’est une maison de la seconde moitié du XVIIIe siècle, qui intègre un ensemble harmonieux du centre-ville du 18e siècle, répertorié par IPHAN, et qui est devenu particulièrement remarquable pour être le lieu de naissance, en 1814, de l’héroïne bahianaise Ana Nery.

Son travail de restauration, en 2003, a été réalisé par la Pentagon Construction Company, impliquant l’ensemble du bien, et son adaptation au fonctionnement du Département municipal de l’éducation, sans interférer dans la typologie architecturale du bien.

située juste à côté de

l'Église Notre-Dame du Rosaire 

Eglise

Construite à la fin du XVIIe siècle, elle a des panneaux de tuiles placés en 1750, qui couvrent les murs latéraux de la nef principale et atteignent une hauteur de quatre mètres et sont parmi les plus grandes zones du Brésil. Le bâtiment est d’une grande valeur monumentale et historique, avec un intérieur très riche et couvert de carreaux historiques avec des thèmes bibliques. Le liner de la nef présente des peintures illusionnistes et celles de la sacristie et du chœur, des médaillons. Sa collection compte de nombreuses images, douze toiles, un tabernacle (lieu où sont conservées l’hôtesse et les reliques) en argent, et bien d’autres pièces.​​​​​​

 

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Lors de notre déambulation au coeur de la ville, qui succombe la rivière, le guide nous avait indique, que la ville avait subi une crue, qui fut noté dans les annales. Car l'eau était monté jusqu'à très haut, vous pouvez constater la longueur et la dénivelation de cette rue.

Repas

Nous avons mangé sur cette place et pu découvrir les magnifiques costumes  traditionnels des bahianaises.

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Costumes traditionnels

Le costume des baianas, que l'on appelle habituellement bahianais, reflète l'influence de la culture africaine au Brésil, combinée au roulis et au balancement du corps. 

Costume typique de Bahia C'est un ensemble de vêtements traditionnels et c'est le même que celui utilisé dans les terreiros du Candomblé. Il y a des tenues pour toutes les occasions.

  • Le costume de rationnement est le plus simple et les costumes confectionnés avec des broderies Richelieu peuvent coûter très cher.
  • Le costume du baiana peut prendre une couleur particulière lorsqu'il s'agit de baianas lors d'événements touristiques.
  • Le costume bahianais de l'école de samba est un cas différent, ils changent de couleur et de modèle selon le thème de l'école chaque année, ainsi que ceux de la Maracatu dans le nord-est.

Turban de Baianas et les balangandãs indiquent des éléments de la culture islamique prédominante en Afrique du Nord (Soudan). Les bouquets de balangandãs faisaient partie des vêtements traditionnels des servantes noires des XVIIIe et XIXe siècles. 

Balangandã est l'ornement de perles ou d'amulettes colorées, sous la forme d'une figue, d'un fruit, d'une médaille, d'une pièce de monnaie, d'une clé ou d'une dent d'animal ; Pendentif bague, broche, boucles d'oreilles ou bracelet en argent, utilisé par les femmes bahianaises les jours de fête.

  • Les figues, les dents et les guides sont utilisés comme amulettes pour se protéger, louer ou combattre le mauvais œil.

  • La figa, en particulier, est une amulette en forme de main fermée, avec le pouce entre l'index et le gros doigt, utilisée comme ornement personnel, de la maison ou de l'établissement commercial.

En Afrique, le pano da costa n'était qu'un complément aux vêtements des femmes noires, et n'avait aucune connotation religieuse.

 

Histoire et origine du costume Baianas

Le costume typique de Bahia est un mélange de culture portugaise, africaine et islamique.

Les jupes évasées et les jupons amidonnés s'inspirent du style des dames portugaises. Les colliers et bracelets sont issus de la culture africaine ; turbans, de noirs islamisés. « Les costumes des Baianas sont des festivals culturels ».

Histoire et origine du costume Baianas

Histoire et origine du costume Baianas

A partir du XNUMXème siècle, au Brésil, il a commencé à avoir un lien avec les célébrations du Candomblé. En Afrique, on l'appelle alaká ou alaká chiffon.

costume de Bahia

Costume de Bahia

Au Brésil, il est devenu connu sous le nom de pano da costa parce qu'il venait de Côte d'Ivoire (Afrique) et aussi parce qu'il était porté dans le dos. Les premiers draps de la côte sont venus sur les corps des esclaves, qui n'avaient pas de vêtements et ont été vendus enveloppés dans des draps.

Par la suite, les étoffes étaient tissées ici même par des esclaves ou leurs descendants, dans des métiers à tisser manuels et rustiques arrivés au Brésil au XVIIIe siècle. Tissé dans un métier à tisser manuel, le pano da costa est formé de bandes de deux mètres de long chacune, avec une largeur variant entre 10 et 15 centimètres, les bandes sont ensuite cousues une à une. Le blanc n'est pas la couleur prédominante du tissu de la côte, qui est généralement rayé ou brodé en haut-relief et coloré de motifs carieux, selon l'orixá de chaque nation. Filhos de santo utilise l'alaka enveloppé de monnaie.

Pendant les heures de travail, les mères esclaves amenaient leurs bébés étendus (avec leurs jambes autour de la taille) sur le dos et tenus par un alaka.

Les actuels ''Baianas'' des descendants africains (des tribus Yoruba, Nagô, Mina, Fula et Haussá) sont ceux qui portent le plus de soin à leurs costumes.

  • Les nagô, dont on remarque la plus grande présence dans les candomblés, sont courts et gras. Ils utilisent des couleurs vives et criardes. Jupe ample toute imprimée.

  • La musulmane bahianaise (originaire du Soudan d'Afrique), grande et élancée, porte la robe blanche immaculée. Parfois, sur l'épaule, un rustique ''drap de la côte''.

Et, aujourd'hui, en tant que costume bahianais et figure typique de Bahia, si chanté par Dorival caymmi, on peut voir la baiana pregoeira avec ses plateaux colorés d'aliments typiques et de bonbons, dans les rues, les pentes et les plages de Salvador, ou dans les rites de Candomblé e Umbanda et les fêtes religieuses, telles que Lavagem do Bonfim.

Voir aussi La couleur du costume Baiana et ses lectures contemporaines.

 

Journée Baiana

A Salvador, le 25 novembre, jour de la fête de Baiana, une messe est célébrée dans la Église de N. Sra. do Rosário dos Pretos et des événements culturels tels que : Samba de Roda, CapoeiraOlodum e Afoxe, au Mémorial de Bahia.

La Bahianaise est une figure qui apporte avec elle les liens de l'héritage ancestral africain – oralité, cuisine, croyance, mysticisme, danse, ginga et, surtout, couleur.

Il faut avoir du sang ancestral pour savoir ce qu'a le baiana.

Source du net. 

 

 

 

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Bahianaise 1

Bahianaise 2

 

 

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Bahianaises

Musée Régional et Bureau d'IPHAN

Le musée régional de Cachoeira et le bureau d’IPHAN

sont logés dans un manoir colonial du 18ème siècle, divisé en deux étages, comme c’est aussi la caractéristique d’autres bâtiments. 

Iphan 2011

Iphan 2013

ce bâtiment au moment de notre voyage était en ruine. Je n'ai pas trouvé de photo plus  récente.

Institut du Patrimoine Historique et Artistique National

Un peu d'histoire retranscrit de leur site :

En 1531, dans l’expédition de Martins Afonso de Souza portugais était le Paulo Dias Adorno, qui est resté à Bahia pour coloniser la région et commencer à planter la canne à sucre. Adorno, avec Rodrigues Martins, chercha des terres sur la rive gauche de la rivière Paraguaçu, d’où il pouvait entrer et sortir sans difficulté avec ses bateaux. À la fin du 16ème siècle, il y avait environ cinq moulins dans la région. Plus de cent ans plus tard, en 1693, la paroisse de Nossa Senhora do Rosário do Porto da Cachoeira a été créée, qui a reçu des maîtres de moulin et des marchands. En plus d’être un grand centre sucrier, d’autres cultures se sont développées dans les terres proches du village, y compris le tabac (tabac).

Au début du 18ème siècle, le village (situé entre les ruisseaux Pitanga et Caquende) a consolidé un nouveau centre avec la construction de ponts sur les ruisseaux. Cachoeira était si riche que, en 1756, le roi du Portugal décida de la taxer en grande quantité, revenant à la récupération de la ville de Lisbonne, presque totalement détruite par un tremblement de terre. Il a joué un rôle important dans le processus d’internalisation du développement du sertão, par la rivière Paraguaçu et est devenu la porte d’entrée des expéditions qui sont allées à l’intérieur des terres, en plus d’être le principal port d’écoulement, pour Salvador, de la production des moulins situés près du fleuve.

Historiquement, la ville a été pionnière dans le mouvement émancipateur du Brésil. De là, les premiers cris de révolte contre l’oppression portugaise ont éclaté et plus tard ont émergé les bataillons patriotiques dirigés par le baron de Belém (Rodrigo Antônio Falcão Brandão) et Maria Quitéria de Jesus (la femme soldat), parmi d’autres personnalités immortalisées dans l’histoire nationale. Au cours des premières décennies du 19ème siècle, les luttes armées contre les Portugais pour l’indépendance du Brésil partent, ce qui a conçu Cachoeira dans le scénario de l’histoire politique bahianaise et brésilienne.

La direction politique du village a été consolidée à la suite des luttes pour l’indépendance: en juin 1822, anticipant le Grito do Ipiranga Cachoeira proclamé prince D. Pedro I comme régent, et a été le lieu du gouvernement provisoire du Brésil. Parallèlement au développement économique du village, son importance politique a augmenté et, quelque temps plus tard, l’endroit a reçu les visites de D. Pedro I et D. Pedro II, de la princesse Isabelle et du comte D’Eu.

Créé en 1832, le village de Cachoeira a été élevé à la catégorie de ville en 1837. La même année, la ville fut à nouveau le lieu du gouvernement à l’occasion du soulèvement de Sabinada (dirigé par Francisco Sabino Álvares da Rocha Vieira, entre 1837 et 1838) causé par le mécontentement à l’égard du gouvernement régencial qui s’installa au Brésil après l’indépendance. La population réclame une plus grande autonomie et un fédéralisme républicain, un système qui donnera plus d’autonomie politique et administrative aux provinces. La ville a reçu le titre de « Cascade l’Héroïque » par la loi publiée en 1837, en raison de ses actes.

Dans les premiers siècles de sa création, le commerce s’est rapidement développé, faisant de Cachoeira la ville la plus riche, la plus peuplée et l’une des plus importantes du pays, une position qu’elle a maintenue jusqu’au milieu du XIXe siècle, avec le sucre comme l’un des fondements de son économie. De cette période sont les constructions les plus pertinentes de sa collection architecturale. À la fin de ce siècle, lorsque la première crise économique a frappé la municipalité, Cachoeira a perdu un quart de sa population. À partir de 1924, une nouvelle crise frappe la ville causée par le manque de mouvement dans son port en raison des problèmes de l’agro-industrie du tabac, aggravée par la restructuration du réseau routier national.

Vers 1940, Cachoeira entra dans une phase de grande décadence, perdit de son importance et subit un grave processus d’isolement. Avec le développement du transport routier, le chemin de fer est devenu obsolète et le transport fluvial - facteur majeur d’importance économique pendant longtemps - a tellement diminué qu’il a été suspendu. Des crises ont suivi dans le domaine de l’industrie du tabac et les usines ont été fermées tandis que leurs cultures ont perdu, au profit d’autres régions du pays, la position de leader qu’elles occupaient pendant plus de deux siècles.

 

 

Solar Estrela

 

Le bâtiment, connu sous le nom de Solar Estrela, est situé dans un coin, datant du début du 18ème siècle et est l’un des exemples les plus pertinents de l’architecture résidentielle du recôncavo.

Il se développe sur trois niveaux: boutique, surmagasin et chaussée noble. Il adopte une fête typique de la cascade, avec des édifices réduits du pied droit, probablement avec la fonction de garder les produits du magasin à l’abri des crues de la rivière.

Son plan sans couloir est atypique et résulte, peut-être, de la petitesse du terrain, qui a obligé la cour à se réduire à une petite cour latérale où court un balcon, avec toit.

Il présente des façades à cadre compensé avec des portes au rez-de-chaussée, des fenêtres dans le surmagasin et des fenêtres déchirées avec des balcons et des balustrades à l’étage supérieur.

Se détachent à l’intérieur, les doublures en caisse avec peinture polychrome dans les couloirs de l’étage noble, ainsi que le placard encastré de sables sculptés.
Source : Iphan.

« Morgado Real do Embiara ».

La maison et la ferme s’appelaient « Morgado Real do Embiara ».

La chapelle primitive date de 1637, mais la maison de ville actuelle, construite par Bernardino José Aragão, n’a été construite qu’en 1806.

La maison a été habitée jusqu’en 1940 par les héritiers de la famille Paes Aragon.

Manoir rural de dimensions et traitement palatial. Le parti « U », formant une cour ouverte à l’arrière-plan, a été adopté au siècle dernier dans d’autres grandes maisons et moulins recôncavo.

Il avait une structure de murs autoportants de maçonnerie de pierre et de brique qui soutenait le sol du premier étage et des ciseaux du toit. Certaines cloisons de la maison de ville étaient en stuc et ses pièces étaient réparties sur deux étages.

La maison de ville se trouve sur un embody, qui forme un « atrium » devant le bâtiment, ayant comme accès un escalier semi-circulaire de lioz. La maison de ville avait de grandes salles, des dortoirs et une chapelle.

Il est maintenant dans un état avancé de ruine.
Source : Iphan.

En 1812 a commencé la construction du moulin, par le com. Pedro Bandeira, riche marchand et maître des moulins de la région et l’un des introducteurs de la navigation à vapeur à Bahia.

Le bâtiment est l’un des exemples les plus représentatifs de la maison rurale laissée par la maison.

La maison de ville est développée sur trois niveaux, selon l’usine « T », à l’origine connectée à l’usine.

Un passage couvert, qui sert d’accès à la fois au moulin et à la maison de ville, divise le rez-de-chaussée en deux parties.

D’un côté la loggia et deux pièces ouvrant sur la rivière, de l’autre une salle de marbre, une chapelle voûtée, un entrepôt et des chambres de domestiques.

À l’étage noble se trouvent les salles et la salle de visite, qui dépasse de la rivière flanquée de deux galeries d’arcs. Le grenier a été agrandi et transformé en appartement au cours de ce siècle.

Notez que la porte et les armoiries en marbre de la famille Muniz et les carreaux de la salle de bain extérieure méritent d’être mentionnés.
Source : Iphan.

Hospital São João de Deus: chapelle et jardin

L’ancien hôpital da Caridade de Cachoeira a été créé par le frère Antônio Machado de Nossa Senhora de Belém en 1729. L’ordre de Saint-Jean de Dieu, de Lisbonne, l’a reçu par donation en 1754, passant à la Sainte Maison de la Miséricorde en 1826. L’hôpital actuel date de la seconde moitié du 19ème siècle, mais suit le plan du couvent adopté pendant la colonie par les Santa Casas, bien que sa façade soit néoclassique. Il se développe autour d’une cour, occupant la chapelle d’un de ses côtés. Celle-ci a une nef et un seul couloir latéral, une sacristie croisée superposée à une salle de table et des tribunes dans la nef et un chœur et un chœur (un deuxième chœur n’a pas été achevé). Sur sa façade, il y a deux rangées de fenêtres de chœur qui se chevauchent et une seule tour.
Source : Iphan.

  

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Lavabo do couvento de Santo Antônio do Paraguaçu

Datant de 1786, il était initialement situé dans la sacristie du couvent de Santo Antônio do Paraguassú qui a été construit peu de temps après l’expulsion des Hollandais, au début de la seconde moitié du siècle. Il a ensuite été transféré à Solar Mojope, une construction néocoloniale située à Rio de Janeiro, qui a été démolie dans les années soixante-dix.
Selon une photographie de la collection privée de l’architecte Francisco Santana, les toilettes mesurent environ 31,6 cm x 53,5 cm et sont sculptées dans la pierre de liz, avec un bassin incurvé avec un bord sculpté, formant des motifs floraux. Il a le fond du bassin également sculpté. Son dossier est découpé en courbes et contre-courbes avec décoration florale et coquille, ayant deux éléments entrelacés en forme de dauphins, d’où viennent les congoies et encore carte avec inscription. Il a un fronton incurvé, décoré d’une branche surmontée d’éléments décoratifs.
Source : Iphan.

Après  cette excursion, nous avons pris une navette fluviale pour remonter le fleuve jusqu'à Itaparica.

Le temps se dégradait, le ciel s'assombrissait avec de gros nuages, puis soudain se fut l'averse... nous étions entrain de passer devant  

Sur le fleuve

Couvent de Santo Antô​​​​​​​nio do Paraguaçu 

est  situé dans le village de São Francisco do Paraguaçu à Cachoeira, sur les rives du fleuve Paraguaçu.  Il appartient à l’Ordre religieux franciscain.

Le couvent et l'église tombèrent en ruine à la fin du XIXe siècle ; L'archevêque Jerônimo Thomé da Silva a autorisé une commission de démolir et de vendre le contenu du 1915; il manquait de fonds pour démolir l'église, mais vendit son contenu à José Mariano Filho en 1916. La façade monumentale de l'église servit de modèle aux églises baroques de la région nord-est du Brésil ; elle et son jardin complexe restent sur le site. L'église et le couvent ont été classés comme structure historique par l'Institut national du patrimoine historique et artistique (IPHAN) en 1941. (Source : Wikipedia)

Il a été classé en 1941 avec toute sa collection par l’IPHAN (Institut National du Patrimoine Historique et Artistique).

Vue du ciel 2

Un peu d'histoire :

La rivière Paraguaçu – le plus grand débit d’eau provenant véritablement de Bahia, d’environ 600 kilomètres de long – est mentionnée dans les rapports portugais depuis 1526, lorsque Cristóvão Jacques a fait des expéditions le long de la côte brésilienne avec l’intention d’expulser les  Français corses.

Dans la région près de l’embouchure de cette rivière, où elle commence à se fondre dans les eaux salées de la baie de Tous les Saints, il y a une église qui peut être considérée comme l’une des œuvres les plus uniques et les plus belles du Brésil.  Cette église appartient à l’ancien couvent de Santo Antônio, située dans le village de São Francisco do Paraguaçu, municipalité de Cachoeira, et qui a émergé à une époque d’expansion franciscaine particulière au Brésil.

En 1647, la Custodie de Santo Antônio do Brasil obtint son autonomie par rapport à la province franciscaine portugaise. Dans le même temps, les habitants de l’embouchure de Paraguaçu ont offert un terrain pour la construction d’un couvent, qui a été fondé institutionnellement le 4 février 1649. Bien que l’ordre ait eu un bon nombre de vocations religieuses, les travaux n’ont pas commencé immédiatement: la construction effective du nouveau couvent a commencé près de dix ans plus tard (1658), lorsque la garde brésilienne de l’ordre, après avoir fondé plus de douze couvents, a été considérée comme une province juridiquement autonome.

Cette indépendance juridique vis-à-vis de la province portugaise a permis aux franciscains du Brésil d’obtenir une plus grande autonomie dans la disposition de leurs églises, puisque leurs projets n’avaient plus besoin d’être envoyés au Portugal pour approbation. Le premier projet architectural réalisé après cette émancipation fut le couvent de Cairu, situé à quelques lieues au sud, et avait pour responsable le frère Daniel de San Francisco, le même que quelque temps plus tard serait chargé de la construction du couvent de São Francisco do Paraguaçu. Les deux églises ont été le point de départ d’une nouvelle école d’architecture, que l’historien Français German Bazin a décrite comme étant « des solutions sans précédent, dont le développement logique présuppose une véritable école de bâtisseurs appartenant à l’ordre ».

 LIRE LA SUITE 

 

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Aujourd’hui (2021), il est possible de connaître ce patrimoine qui reste grâce à la visite guidée faite par Meeno Garcia (Itinéraire touristique de Paraguaçu) qui explique simplement et objectivement chaque partie du couvent. Je trouverai deux choses qui m’ont marqué lors de la visite. L’un était la vue sur la rivière Paraguaçu et l’autre était de connaître l’existence du donjon. Oui, un donjon à l’intérieur du couvent où les noirs étaient attachés et quand la marée montait, ils se noyaient. (temoignage d'un visiteur)

 

Plan

 Plan d'étage du Couvent de Santo Antônio do Paraguaçu.
Source : adapté de l'inventaire de la protection du patrimoine culturel ; monuments et sites du Recôncavo, Salvador :
Secrétariat à l'industrie, au commerce et au tourisme, partie II, p. 113.

 

Le cimetière est échelonné et commence près de la rivière, à côté d'un petit quai, à une hauteur à proximité du portique de l'église.

j'ai essayé de traduire ( Merci au traducteur Google)

   1  LAGUNE  13   SANITAIRE
   2  LA CROISIERE  14   REFECTOIRE
   3  CIMETIERE  15  GRANGE
   4   CORRIDOR  16  CUISINE 
   5  NEF  17   CHEMINEE
   6  CHAPELLE MOR  18  VERANDA
   7  SACRISTIE  19   AILE DU COUVENT
   8  CLOITRE  20  LATRINE
   9  PARLOIR  21  OSSURAIRE
 10   CONCIERGERIE  22   MUC
 11  CAPITULAIRE  23   ACQUEDUC
 12  CHAPELLE SAO BENECDICTO  24  PUIT

 

La Croisière

 

 

 

Abencoado rio paraguassu

Abencoado rio paraguassu 1

Le Corridor

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Au fond, il doit d'agir de la Conciergerie, qui permet d'acceder au Parloir

et la porte à droite pour entrer dans la nef 

2020 02 09 de ce côté là pour sortir de l'église.​​​​​​​

Foto interna corredor

accès sur l'esplanade

Dans le couvent, nous trouvons 3 dates,

année 1660 (peut-être la date du début des travaux),

et l’année 1680, trouvées dans les toilettes du réfectoire, ce qui prouve le fonctionnement du noviciat.

Convento paraguacu reconcavo baiano 12 scaled

1686 (peut-être l’année d’achèvement)

1686

Le Cloître

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Cloitre

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Le logement des Frères ( aile du couvent)

RefectoireÀ côté du cloître, à votre droite, se trouvent les ruines de ce qui était autrefois le logement des frères.

C'est une immense structure à deux étages qui va jusqu'aux rives de la rivière, où ils ont localisé les cellules, les salles de bains, le réfectoire, la cuisine et la grange. 

À l'étage supérieur se trouvaient les cellules et au-dessus de celles-ci, il y avait un belvédère avec neuf fenêtres. équipés de bancs qui, selon Bazin, offraient une vue magnifique sur le fleuve Paraguaçu et une image idéale pour les contemplations des religieux.

La salle à manger était assez spacieuse, son sol était carrelé, il y avait aussi des carreaux sur les murs. à motifs floraux, dans les tons de blanc, bleu et jaune, dont il reste quelques vestiges. Toujours il est possible d'identifier des bases de table en pierre sur le site et deux petits lavabos en pierre situés sur les murs du réfectoire.

 

Lavabo

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La Nef, la Chapelle

Les trois fênetres du haut sont celles orientées vers le fleuve, au premier plan, vous avez la chapelle Mor

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Les limites entre la nef et le chœur ont été réalisées en maçonnerie. Le choeur, mesurant env. cinq mètres de large et sept mètres de profondeur, est situé en face du chœur et entre celui-ci et la nef avait une grille sculptée en jacaranda. Au début du 20ème siècle, la grille a été enlevée et  vendu en pièces. Le sol de la nef et la chapelle principale étaient en grès, dans la nef il y avait aussi des tombes des membres des illustres familles d'Iguape, franciscains et bienfaiteurs qui, avec leurs dons aidé à la construction et à l'entretien du couvent et de ses bâtiments adjacents. De telles tombes étaient en marbre et en bois, mais après quelques actes de vandalisme, le sol d'origine a été remplacés par des carreaux de céramique. Il reste aujourd'hui quelques pierres tombales dans la nef. 

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La nef présente encore un bas carrelé aux motifs floraux, semblables à ceux de existait dans le cloître. Cette barre a une hauteur d'environ 1,6 mètre et sur presque toute la longueur.. Les carreaux sont dans les tons bleu et blanc, ont un format de pierre de taille avec des personnages sellés, où l'on voit des vases à fleurs, des visages d'angelots, des feuillages et des poissons composant le cadre des pots de fleurs.

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Le plafond de la nef doit être, comme d'habitude, en bois peint et en forme de caisses, comme tel est le plafond du couvent du Cairu, construit pratiquement en même temps que le Paraguaçu ;    

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Pour cette photos, j'ai du mal à la situer, par rapport au  plan​​​​​​​

couloirs latéraux    1959620 796425003706578 1018795316 n

L'église possède des couloirs latéraux ou des balcons, tant au rez-de-chaussée qu'à l'étage supérieur, qui accompagner toute la longueur de la nef et du chœur. De l'extérieur du rez-de-chaussée, il est possible identifier une série d'arcs un peu plus petits que le portique de la façade qui font partie de ce balcon; à l'étage supérieur, il est possible de voir une répétition de ces mêmes arches formant la véranda qui servait à relier les tribunes existantes dans la partie supérieure de la nef.

 

 

 

 

 

Sacristie

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Au-dessus de la sacristie se trouvait la bibliothèque, qui avait peut-être la même  dimension que le premier étage, mais il ne reste rien non plus de celui-ci, à l'exception des appuis à côté des​​​​​​​ fenêtres supérieures ​​​​​​​​​​​​​​7 sacristie

La sacristie est située à l'arrière de l'église et lui est transversale. Au plafond de la Sacristie on trouve cette description dans les Mémoires du Voyage de Leurs Majestés Impériales en Province da Bahia (1867), "(...) Dans la sacristie, dont le plafond a été peint avec un pinceau très habile, et est conservé comme s'il s'agissait d'un travail de six ou huit ans.(...)" Les panneaux d'azulejos sont décrits comme suit, "(...) les murs sont recouverts de belles tuiles bleues, jusqu'au plafond, encore en parfait état (…) ».​​​​​​​
Il ne reste que peu de vestiges des panneaux de tuiles d'origine qui bordaient autrefois les murs de la sacristie. Existe aujourd'hui une reconstitution réalisée par l'Institut National du Patrimoine Historique et Artistique, section Bahia (IPAC-BA). Ce type de reconstitution était plus utilisé dans les années 1980 et 1970, selon les données de l'IPHAN.

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La Cuisine & La chemnée

Cuisine

La cuisine était relativement spacieuse, à l'arrière de celle-ci il y a une zone spécifique où il y avait le poêle et une énorme cheminée en forme de cône d'environ douze pieds de haut de diamètre et d'une dizaine de mètres de haut. Malgré les mauvaises conditions générales de cette partie conventuelle, la tour cheminée est en bon état.

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Aqueduc & puit

Dans cette zone, il y a encore un petit aqueduc qui acheminait l'eau jusqu'à la cuisine. l'aqueduc, il mesure environ vingt-cinq mètres de long entre le puits et la cuisine. Il a probablement été construit au début du 19ème siècle et a été restauré lors des dernières interventions réalisé entre 2003 et 2004.

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Enceinte du couvent

Enceinte

La clôture correspond à l'enceinte à l'intérieur des murs du couvent et ces murs délimitent et séparent l'espace destiné à la vie spirituelle de l'espace destiné à la vie mondaine. Ils composent la clôture, le jardin, le potager, les puits et les fontaines, les systèmes de collecte, de stockage et de distribution de l'eau, une réserve forestière, bref, la clôture a une partie importante de l'équipement lié à la subsistance des religieux.

Le couvent possédait encore un jardin situé à gauche de l'église, qui pendant le XXe a été transformé en cimetière local tandis qu'un autre cimetière a été construit pour la population de la ville de São Francisco do Paraguaçu.
Près du couvent, mais hors de ses murs, il y avait aussi un petit hôpital, soutenu par le travail des frères. L'hôpital est apparu à la fin du XVIIe siècle, lors d'une peste qui a dévasté le Recôncavo de Bahia, et a reçu le nom d'Hôpital de Nossa Senhora de Belém. Vers 1720, le petit hôpital a été transféré au siège de Vila de Nossa Senhora do Rosário de Cachoeira, où il a reçu le nom d'Hôpital São João de Deus. Il a ensuite été élevé à catégorie de Santa Casa da Misericórdia.

L'ensemble des bâtiments qui composent le couvent (église, chapelle, cloître, cellules, etc.), et l'enceinte extérieure autour des bâtiments équivaut à une superficie totale de 27 307,17 m².
L'ensemble des bâtiments du couvent de Santo Antônio do Paraguaçu a été répertorié par le SPHAN sous nº 173 du Livre de l'Histoire, page 29, le 21 mars 1941, sous le numéro 239 du Livre de Beaux-Arts, page 53, le 25 septembre 1941
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Notre excursion n'était pas prevue de visiter ce bel ensemble historique, car à l'époque, il était surment dans un triste état, depuis L'IPHAN fait en sorte de le protéger.

Nous étions sous cette forte averse, où nous avons à peine aperçu le haut de l'esplanade et deviner la silhouette de léglise, tellement il pleuvait ; malgré nos K-way, nous étions trempé jusqu'au os, et nous nous tenions fermement aux rembardes  du bateau, étant surpris par ce temps, le pilote de la navette, il filait à forte vitesse pour arriver à destination, certains se souviendront de cette navigation : envol de casquettes, de lunettes ; et pour nous hâte d'être sur la terre ferme.

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