Ainsi nommée en 1501 après qu'une expédition portugaise fut envoyée pour reconnaître les terres découvertes un an avant par Pedro Álvares Cabral.

Le 1er novembre est le jour de tous les saints dans la religion catholique. L'expédition était commandée par Gaspar de Lemos, qui était accompagné d'Amerigo Vespucci, cartographe et écrivain (dont le nom servira à baptiser l'ensemble du continent nouvellement découvert). Ils nommèrent tous les accidents géographiques par le nom des saints du calendrier du jour où ils étaient identifiés.

Géographie

Donnant sur  l'océan Atlantique, elle contient la capitale bahianaise Salvador de Bahia et l'île d'Itaparica. Le climat tropical est chaud et humide. La végétation forme des mangroves.

Dans la baie, on compte cinquante-six îles dont la plus grande est Itaparica. Les autres îles importantes de la baie sont : île des Frères, île de Maré, île de Bom Jesus et la station écologique de l'île de la Peur (Ilha do Medo).
Les autres îles qui composent le tour touristique sont : Madre de Deus, Bom Jesus dos Passos, Matarandiba, Saraíba, Mutá, Olho Amarelo, Caraíbas, Malacaia, Porcos, Carapitubas, Canas, Ponta Grossa, Fontes, Pati, Santos, Coqueiros, Itapipuca, Grande, Pequena, Madeira, Chegado, Topete, Guarapira, Monte Cristo, Coroa Branca et Uruabo.

Aire de protection du milieu      

La baie de Tous les Saints vue du haut de Salvador (Bahia). On aperçoit à gauche l'ascenseur Lacerda et à droite le Mercado Modelo.

La baie fut considérée comme méritant des mesures de protection par le décret d'État 7.595 (05-06-1999) comme aire de protection du milieu. Les eaux de la baie et ses îles sont protégées.

Cette protection s'étend aux communes de Cachoeira, Candeias, Itaparica, Jaguaripe, Madre de Deus, Maragogipe, Salinas da Margarida, Salvador, Santo Amaro, São Francisco do Conde, Saubara, Simões Filho et Vera Cruz.

Notre TRAJET de Salvador de Bahia à l'ile d'Itaparica,

fut roccambolesque, temps indiqué vira au cauchemar plus de 2h30 de trajet en bus, entre les embouteillages, l'embarquement au Terminal Marítimo de São Joaquim , pour prendre  le ferry,

Nous voila arrivés au Terminal Marítimo Bom Despacho sur l'ile d'Itaparica,

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d'après un avis de 2022, sur google maps, le port est toujours aussi vétuste qu'en 2006.  Nous sommes attendus par la Police motorisée, le guide nous prévient que nous sommes accompagnés par eux, jusqu'au Club Med, pour notre sécurité.

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Toponymie : En langage tupi Itaparica signifie « ceint par des pierres » à cause de la barrière de récifs qui longent toute sa côte côté océan. L´île a été découverte en 1501 en même temps que la baie de tous les Saints.

Histoire : Berceau de la première famille brésilienne, née de l'union de l'Indienne Paraguaçu et du Portugais Diogo Álvares Correia  (wikipedia.org), Itaparica est marquée par son esprit pionnier. On note à partir de 1560 l'influence des Jésuites dans la localité de Baiacu aussi nommée Vila do Senhor da Vera Cruz. À cette époque apparaissent les premières plantations de canne à sucre et de blé ainsi que l'élevage bovin. Les religieux ont érigé un barrage hydraulique.La richesse attira les corsaires anglais qui attaquèrent l'île en 1597 puis les Hollandais qui envahirent Itaparica jusqu'en 1647. Ces derniers ont construit le fort de São Lourenço. L'île fut le théâtre de la lutte pour l'indépendance de Bahia entre 1821 et 1823. L'île fut détachée de Salvador de Bahia le 8 aout 1833 et constituée en municipalité en 1962. Plus tard, l´île fut divisée en deux municipalités : Itaparica et Véra Cruz.

Attractions : Itaparica est une des plus belles îles du littoral brésilien et la plus grande de la Baía de Todos os Santos avec 240 km2, pour une longueur de 36 km. Sa côte étendue, proche des récifs de coraux appelés récifes das Pinaúnas se prolonge de Bom Despacho jusqu'à Ponta de Aratuba ; cette barrière la protège des rouleaux et des fortes vaguyes. En 1997 fut constitué l'aire de protection environnementale Pinaúnas. On y trouve la seule station thermale en bord de mer d'Amérique qui possède une eau aux pouvoirs digestifs et diurétiques exceptionnels recommandée contre les problèmes au foie et aux reins.

Estr. Bom Despacho, S/N - Km 13 - Nazaré, Vera Cruz - BA, 44470-000, Brésil

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Vue aérienne du Club Med Itaparica, l’un des meilleurs complexes de luxe de Bahia, il y a des années.

au cœur d’une végétation tropicale qui accueille iguanes et oiseaux aux couleurs changeantes, 

Lors de nos déplacements dans le village parfois nous faisions de drôles de rencontres, que nous approchions avec prudence, je me rappelle avoir donner une fleur de bougainvillier à un de ses congénères.​​​​​​​qui allie exotisme africain et exubérance sud-américaine.

​​​​​​​Sur ce pont, tous les matins un GO, faisait son animation pour nous dire bonjour, en nous dirigeant vers le restaurant pour le petit déjeuner, nouss en croisions d'autres avec des belles mises en scene : un couple s'était maquillé aux couleurs des iguanes, perchés dans un arbre  ; une autre fois, ce fut burlesque : un lit de bébé avec un poupon entrain de boire son bib. ou de faire pipi en l'air.

ib...! ​​​​​​​  

Dans nos déambulations, au travers du village,  nous avions de magnifiques arbustes et fleurs, nous avions eu aussi l'avantage d' avoir notre chambre loin de la Mangrove.

Autour de la piscine, nous avions  le bar pour nous désaltérer, ainsi que des animations, toujours avec les GO pour distraire les GM, qui ne savaient que faire de leurs moments de détente. Dans la continuité, nous avions la galerie ou se trouvaient des boutiques  d'artisanat local.

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Pour nous restaurer tout au long de la journée, on nous proposé trois restaurants :

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Le Main, restaurant principal avec la cuisine bahainaise et internationnale présentées sur des buffets ainsi que le rendez-vous  du p'tit déj riches et variés, nous y faisions des rencontres pendant les repas avec des oiseuax qui s'approchaient de nous pour quelques virtualles.

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Le Cabana, proposé des délices nationaux, des salades et grillades dont des viandes d'Argentine , il se situait un peu plus loin proche des espaces de sports.

le Porto Fino, était ouvert uniquement pour le diner, sur réservation pour des recettes italiennes.  Je n'ai pas retrouvé de photos sur le net..

La plage idéale sous la Palmeraie

Au fond vous pouvez voir la ligne d'horizon ainsi que la barrière de corail,  calme et zen attitude, car nous pouvions aussi avoir nos seances de massage sur place dans les cabines 

 et d'autres activiés que nous avons pratiqué : tir à l'arc, tennis, musculation, etc..​​​​​​​

Inscrit en 2014  sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

souplesse, agilité, et rapidité sont nécessaires. Un coup peut faire mal !

​​​​​​​même une démonstration de La "Capoeira"

(on prononce capouela)

qui a ses origines  des esclaves africains en rébellion. Originaires de l'Angola, certains fuient les plantations et se regroupent dans les montagnes, unissent rites et croyances pour lutter contre leurs maîtres.​​​​​​​
Les techniques de combat dans la "Capoeira", utilisent plus les jambes que les bras et les poings. La "Capoeira" devient une arme contre l'occupant hollandais qui, à la fin du 17ème siècle, organise des expéditions à la recherche des fugitifs.
Lorsqu'un fuyard est ramené à la plantation, il transmet aux autres cette redoutable technique de combat, dissimulée sous l'aspect d'une danse tribale.
Vers 1780, le mot capoeiragem apparaît dans les registres de la police de Rio. Elle inquiète les autorités, et les capoeira's sont persécutés.
Les bandes sortent de temps en temps et sèment la confusion dans la rue en cherchant à se mesurer aux autres.
En 1865 on enverra les "Capoeiristas" lors de la guerre qui opposa le Brésil et l'Argentine au Paraguay. Rompus à la lutte, ils feront des miracles et furent considérés en héros.
Après la fin de l'esclavage en 1888, la pauvreté aidant, les "Capoeiristas" s'organisent alors en milices criminelles.
Dès 1890, le gouvernement décide d'interdire la pratique de la Capoeira, bien souvent mortelle lors des combats de rues.
La capoeira survit cachée jusqu'en 1937.
Puis, soutenue par une nouvelle classe d'intellectuels considérant cette pratique comme ce qui pourrait devenir le "sport national" soudant la population et permettant de renforcer l'identité nationale de ce pays tout neuf, elle est alors tolérée, à condition d'être pratiquée dans des lieux fermés.
Aujourd'hui, la Capoeira est enseignée dans les écoles, les universités, les académies militaires. On peut l'apprendre dans toute l'Amérique du Sud, aux USA, et même dans certains pays d'Europe (dont la France).

Pour en savoir plus  

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SAO FÉLIX 

CACHOIERA